© John Hodgkiss

UGLY GIRL s’est développée à partir des costumes de la princesse Menorah. Un costume de fille laide qui flirte avec celui de la traînée. Elle présente un aperçu critique du “type” marginal. Outre ses déambulations dans les galeries d’art, ses interventions publiques comprennent l’achat d’un billet pour un match de rugby au stade Loftus Versveld de Pretoria, ainsi qu’une participation au concours de mode de Durban en juillet 1998.

” UGLY GIRL est allée au stade voir le prix d’un billet pour le rugby. Elle n’y était jamais allée et n’y connaissait rien. Elle a été assez bien reçue, à part les habituels supporters agressifs. Certains étaient séduits ou amusés.”

Steven Cohen

” UGLY GIRL est aussi allée à Durban au concours de mode, montrer ses beaux atouts. UGLY GIRL était habillée de sang. Comme disent ces idiots de couturiers, “c’est la rue qui m’inspire.” Tout le monde porte du sang, c’est très tendance. Ça n’a pas plu, et j’étais content de lire dans la presse que j’avais souillé toute la cérémonie.”

Steven Cohen

Dans la performance scénique originale de la galerie, Pieces of you, une image d’un pénis éjaculant à côté d’une petite fille atteinte d’un vieillissement prématuré est projetée en toile de fond , remettant en question les valeurs esthétiques :

” UGLY GIRL interroge l’esthétique. Des gens trouvent une chose belle et d’autres la trouvent laide. La performance commence avec la photo d’un énorme sexe en train d’éjaculer, plein de vigueur, et celle d’une enfant atteinte de progeria mettant du rouge à lèvres. Souvent, les gens trouvent le sexe repoussant et la malade charmante.

On y voit aussi plein de sang, sortir de l’autre bout du canal élémentaire. L’oeuvre est visuelle, elle travaille sur l’acte de voir, comme pour les autres pièces de LIVING ART : DOG, JEW et FAGGOT.”

Steven Cohen

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